J'ai le plaisir de vous proposer une rencontre avec Sylvie Bougeot après sa participation au 1er Salon du Livre des Auteurs Indépendants qui s'est déroulé à Marseille du 27/10/2019.
Elle a eu l'occasion de présenter son roman « Chambre 312 » auto-édité sur Amazon et réédité récemment par M+éditions. Roman que je me suis bien sûr procuré et que je lirais avec grand plaisir.
Sylvie, est une auteure dynamique et souriante. Toujours de bonne humeur où l'échange est toujours agréable et constructif. Je suis ravi en tant que lecteur de connaître cette auteure puis également qu'elle soit éditée par une Maison d'édition parce qu’elle le mérite vraiment.
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Sylvie Bougeot, en quelques mots elle est...?
Passionnée, impulsive, hédoniste, excessive, toujours pleine de projets !
Quels est votre style d'écriture et combien de romans avez-vous écrits à ce jour ?
J’écris des thrillers et des polars. J’aime construire des histoires compliquées, de préférence assez tordues, car en toute honnêteté, je suis certainement un peu dérangée… (Rires)
À ce jour, j’ai écrit 5 romans dont trois édités. Un quatrième sortira prochainement. Quant au 5ème, il est déjà rédigé mais je dois le retravailler. Il reprendra le personnage de Max Green, dans le roman « Les Arcanes de la haine ».
Nous avons eu l'occasion de nous rencontrer au salon des autos-édités à Marseille, j'imagine que ce n'était pas votre premier salon ?
En effet, j’ai participé à deux autres salons et d’autres sont prévus en 2020. Sachant que j’étais auto-éditée, je ne pensais pas que certains salons ouvraient leurs portes aux indépendants, raison pour laquelle, je ne courrais pas après….
Et justement que retenez-vous de notre rencontre à ce 1er salon des autos-édités ?
Un échange chaleureux et bienveillant, une belle écoute. Un bon moment, trop court, malheureusement...
Vous avez présenté 3 romans lors de ce salon dont « Chambre 312 » auto-édité sur Amazon et récemment réédité par M+éditions, pouvez-vous nous en parler ?
J’étais en train d’écrire « Chambre 312 » lorsqu’est paru au cinéma, Shutter island, interprété par Di Caprio. Je suis allée le voir et j’ai été totalement happée par l’histoire et me suis inspirée de l'ambiance.
Lors de la rédaction de mon roman, j’ai également visité un institut psychiatrique de façon à coller au plus proche de la réalité, même si cela reste une fiction, évidemment. Aujourd’hui, ce roman est également disponible en librairie
Quels sont les retours de lecteurs que vous avez eus pour le moment concernant ce livre ?
J’ai eu beaucoup de chance avec ce roman, Chambre 312, qui a été accueilli avec enthousiasme par les amateurs du genre comme « Les mordus du thriller » « thriller et vous » « les polardopathes »…
Pas mal de chroniqueurs ont d’ailleurs rédigé d’excellents articles. L’une d’entre elle, Lynda Massicotte, vit même au Canada.
Du coup, je suis heureuse de constater que beaucoup de lecteurs me suivent. La plupart, ont lu mes trois romans, et attendent mon petit dernier…
Vous m'aviez parlé d'un concours que vous aviez gagné il y'a quelques années présidé par un auteur reconnu qui vous a encouragé à poursuivre l'écriture... Dites-nous tout ?
Il s’agissait d’un concours de nouvelles policières organisé par la mairie de Bessancourt. Maxime Chattam nous avait imposé, l’incipit. À partir de cette première phrase, il a fallu construire une nouvelle policière limitée par un certain nombre de caractères.
J’ai eu la joie de figurer parmi les dix meilleures nouvelles policières, publiées sous la forme d’un recueil dont le titre est « De biens étranges affaires ».
Lors de la soirée de remise des prix, j’ai eu l’honneur de discuter avec Maxime Chattam, lequel m’a encouragée dans l’écriture de romans policiers ou de thrillers.
De là, est né le personnage de Max Green (« Les Arcanes de la haine » et « SMS d’outre-tombe »).
Autre que Maxime CHATTAM, avez -vous rencontré d'autres auteurs qui vous ont semblé sympathiques ?
Eh bien, il y a plusieurs mois, j’ai échangé quelques messages sur FB avec le fabuleux Nicolas Beuglet, au sujet de son roman « Le cri ». Certains lecteurs l’avaient comparé à mon propre roman « Chambre 312 », par son ambiance. Quel honneur ! J’avais envie de lui en parler. C’était très sympa, mais j’ignorais s’il s’agissait réellement de lui.
Près d’un an plus tard, je me suis rendue au Salon du Polar à Lyon pour me faire dédicacer plusieurs œuvres dont « Le complot » du même auteur. Debout, face à lui, mon bouquin sous le bras, il m’a fixée quelques secondes, avant de me lancer « mais, on se connaît, on a échangé sur votre livre… » Il m’avait reconnue ! J’étais très impressionnée !
Nous avons discuté un moment avant qu’il rédige une sympathique dédicace, en évoquant mon roman. Cet homme est vraiment chouette ! Il est souriant, il a de l’humour et il est tellement abordable !
Il a même participé à un sondage que j’avais lancé via FB, sur le choix de la couverture de « Chambre 312 », réédité par une maison d’édition. Nicolas Beuglet est tout simplement adorable !
Que retenez-vous de ces récompenses et de ces échanges ? Selon vous, cela a changé quelque chose dans votre façon d'écrire ?
Cette année, je suis arrivée finaliste du concours du meilleur roman psychologique VSD, les nouveaux auteurs, avec mon roman, « Les arcanes de la haine ». J’en ai été très honorée.
Ma façon de rédiger a forcément évolué. À force d’écrire, on améliore le style. On puise peut-être aussi notre inspiration lors de nos lectures. Probablement qu’elles enrichissent la façon de nous exprimer.
Avez-vous des projets à nous annoncer comme des nouvelles sorties littéraires, de nouveaux salons ou des séances de dédicaces prochainement ?
Mon prochain salon, Nogent le Rotrou, le 31 mai 2020. J’en suis d’autant ravie que je vais retrouver des collègues auteurs que j’ai déjà rencontrés et d’autres que je ne connais qu’à travers les échanges FB.
Quant à ma prochaine sortie littéraire, elle se fera probablement bientôt et se nommera, « Par-delà la science », un thriller regroupant les personnages de « Chambre 312 » et des « Arcanes de la haine ».
Les lecteurs espéraient de nouvelles aventures avec les commissaires Kiefer et Green. J’ai réalisé un cross over. Dans « les arcanes de la haine », l’enquête se termine, mais s’ouvre vers une nouvelle affaire. Elle sera menée par ces deux grands flics. Au regard de leur caractère, la coopération sera évidemment explosive…
Un dernier petit mot pour vos lecteurs ?
D’ENORMES REMERCIEMENTS !
C’est grâce à eux que j’ai compris que je n’écrivais pas que pour mon cercle familial et que je pouvais apporter du plaisir aux autres lecteurs.
L’enthousiasme dont ils font preuve à mon égard, me comble de joie et aujourd’hui encore, je n’en reviens pas !
Sylvie Bougeot, je vous remercie pour cet échange
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