Quel plaisir de vous proposer un entretien avec Sébastien Theveny auteur du roman « 8 minutes de soleil en plus » finaliste du "Prix des Plumes Francophones 2019" et « Un frère de Trop » aux Éditions Michel Lafon depuis février 2019 qui à conquis plus de 3500 lecteurs !
Découvert sur le net, « Trouble Je » de son auteur très sympathique Sébastien Theveny, est un très bon livre qui est prenant dès le début et ce jusqu’à la fin…! Ce livre traitant le sujet de la conception, de ses difficultés pour certains parents mais surtout de la force du couple dans ces moments là.
Retrouver ma chronique en intégralité en cliquant ici.
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Qui est Sébastien Theveny et que vous apporte l'écriture ?
Alors là, si j’arrivais à me définir moi-même, cela constituerait un pur exploit. Je dirais : un petit bonhomme de plus de passage sur cette Terre. L’écriture m’apporte un plaisir immense : celui de créer des histoires, de les partager, d’offrir aux lecteurs quelques heures d’une lecture divertissante, qui les remue, qui leur fasse aussi se poser des questions…
J'ai dans ma bibliothèque « La collection Theveny », si vous deviez en retenir 1 seul, ça serait lequel et pourquoi ?
Question ardue. C’est comme demander à une mère lequel de ses enfants elle préfère…
Je pourrais dire Trouble Je, car il restera toujours le premier, par définition.
Je pourrais dire Un frère de trop, car c’est mon best-seller.
Je pourrais dire Trente secondes avant de mourir car ça a été le pied de l’écrire.
Je pourrais dire Huit minutes de soleil en plus car je l’ai écrit avec les tripes.
Je pourrais dire Le… (Ah ben, non, je ne donne pas encore le titre de ce cinquième roman…) parce que c’est le dernier en date…
Je pourrais dire les poèmes car ils sont écrits avec le cœur…
Vous êtes aussi auteur de recueil de poèmes... Pouvez-vous nous parler de ce style d'écriture ?
Oui, c’est là une des casquettes que j’aime porter. J’écris des poèmes parce que j’aime la musicalité de l’écriture. Une mélopée que je cherche également à appliquer, souvent, dans ma prose.
Et puis, les poèmes me permettent aussi d’exprimer en peu de vers, des sentiments très puissants, lesquels se liront avec plus d’intensité qu’à-travers les 500 pages d’un roman.
Dans vos livres, les personnages ont tous une âme, y'a t'il des personnages qui existent vraiment qui vont ont inspirés dans vos écrits ?
S’ils possèdent une âme, c’est donc qu’ils ont été suffisamment bien esquissés psychologiquement afin que le lecteur ressente leur présence quasi… physiquement. Qu’il s’en imprègne au point de pouvoir les visualiser, leur donner du corps.
Puis qu’il en garde un souvenir impérissable. Aucun de mes personnages, à ce jour, n’est à l’image de personnes qui m’entourent. Toutefois, certaines personnes de mon entourage, ou des personnes connues, ont pu m’inspirer des personnages.
De même que l’on peut retrouver, parfois, un peu de moi dans tel ou tel personnage, mais jamais dans un seul et même sujet.
J'ai fait une chronique sur le 1er roman que vous m'avez envoyé « Trouble Je ». Comment vous est venue l'idée d'écrire ce livre ?
L’idée de ce roman, qui traite de la Procréation Médicalement Assistée, m’est venue à une époque où, avec mon épouse, nous espérions l’arrivée de notre premier enfant, qui tardait un peu à venir.
De là, l’auteur que je suis a très rapidement extrapolé autour de ce sujet pour en faire ce roman que vous avez pu chroniquer !
Votre roman « 8 minutes de soleil en plus » qui raconte la relation entre un père et son fils que vous avez gentiment offert à mon père pour son anniversaire, a été finaliste du Prix des Plumes Francophones. Racontez nous, comment ça se passe ?
De manière assez simple, dans ce cas. Ce roman, auto-édité avec Amazon, j’ai décidé de l’inscrire au concours des Plumes Francophones. Il faut pour cela qu’il soit publié entre le 1er mai et le 31 août.
De là, il a été lu et sélectionné parmi plus de 1300 titres pour figurer dans la short list des 5 finalistes de la Plume du Jury, présidé cette année par Aurélie Valognes. Il a alors été lu par les membres de ce jury, qui ont longuement débattu, certains défendant bec et ongles mon titre… Mais il n’a pas décroché le Graal !
Cependant, finaliste est déjà pour moi un grand honneur, d’autant que ce roman sort un peu de mes écrits habituels, à savoir les polars, suspenses, thrillers. Donc, j’en suis vraiment très fier.
Selon vous cette aventure va t-elle changer quelque chose dans votre façon d'écrire ?
Je ne le pense pas. Je vais rester fidèle à mon style, tout en l’améliorant constamment.
Quand à votre 1er thriller « Un frère de Trop » d'abord en autoédition puis publié par les Éditions Michel Lafon depuis février 2019 à conquis plus de 35000 lecteurs puis « Trente secondes avant de mourir » paru en juin 2018, plus de 15000 lecteurs. Vous vous attendiez à un tel succès et comment l'expliquez vous ?
Franchement ? Non. Lorsque j’ai publié mon premier roman Trouble Je, chez un petit éditeur parisien, je me suis trouvé un peu déçu qu’il ne puisse pas le distribué, diffuser.
Aussi, pour Un frère de trop, j’ai fait le pari de l’autoédition, pour voir. Et là, c’est parti en flèche ! Très vite il s’est trouvé en tête du classement Kindle, il y est resté près de 5 semaines. Puis plus de six mois dans le top 10, un an dans le top 100. C’était un bonheur sans nom, pour moi.
Pourquoi ce succès ? Je ne sais pas, peut-être le bon sujet, le bon titre, au bon moment au bon endroit. Et surtout, le bouche à oreille qui a fait boule de neige. A ce titre, je ne peux que remercier mes lecteurs, si je le pouvais, un par un.
Avez-vous des choses à nous annoncer prochainement ?
Je viens de terminer la relecture de mon prochain roman, un thriller psychologique que je compte sortir avant la fin d’année en autoédition… A suivre ?
Vous participez souvent à des salons et à des séances de dédicaces, quel est votre meilleur souvenir, échange ou rencontre qui vous vient à l'esprit ?
Je n’en fais pas suffisamment à mon goût, car j’adore ce contact direct avec les lecteurs. J’apprécie également d’y retrouver les collègues auteurs, avec qui nous partageons souvent des moments de rire, de complicité, parfois un petit verre…
Des souvenirs, à la pelle, forcément ! Des anecdotes, parfois… Par exemple, celle-ci, à propos de Trouble Je. Une lectrice (septuagénaire) vient vers moi, décidée et me dit, limite agressive « J’ai lu votre bouquin, à la médiathèque. Dedans, vous parlez des règles chez les femmes. Qu’est-ce que vous y connaissez, vous, aux règles ? » .
Alors, je souris et lui réponds : « Madame, sachez d’abord que j’ai une femme et qu’à ce titre, il m’est déjà arrivé d’entendre parler de ces choses-là… D’autre part, lorsque vous lisez un polar et que le gars dérouille ses victimes à tour de bras, pensez-vous vraiment que l’auteur ait besoin de trucider des vraies personnes pour écrire des scènes de crime ??? »..
A quoi elle répond « Ah oui, c’est vrai, je n’avais pas vu cela comme ça. Il est très bien, votre bouquin ! ». Après quoi, elle incitera ses voisines à acheter mon roman !
Pour finir, avez vous un petit mot pour vos lecteurs ?
Oui, juste un: merci !
Sébastien Theveny, je vous remercie pour cet échange
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