Dans le cadre du 1er Salon du Livre des Auteurs Indépendants qui se déroule aujourd'hui à Marseille, je vous propose un entretien exceptionel avec l'un de ses organisateurs et auteur, Franck Esposito.
Lors de ce premier salon des auto-édités, une cinquantaine d’auteurs sont présents et pratiquement tous les styles sont représentés. En parallèle, des conférences, des ateliers d’écriture et une dictée publique animeront la journée.
➡️ Vous pouvez également retrouver l'entretien du second organisateur du salon et auteur Bertrand Peillard en cliquant ici.
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Franck Esposito, vous êtes natif de Marseille. Dites nous en plus sur vous...
Effectivement, je suis natif de Marseille et j’en suis très heureux. Je quitte souvent ma ville pour aller visiter le monde, mais j’y reviens chaque fois avec plaisir, c’est le seul endroit où je me sens chez moi…
Quand je suis "au pays" j’exerce mes deux passions :
Le montage de salon ou d’exposition dont le "Salon du Livre des Auteurs Indépendants" qui se déroule sur la Canebière ce Dimanche 27 octobre.
L’écriture de romans de fiction.
Pourquoi écrivez vous ?
En fait, je n’écris pas. Je pense que comme la plupart de mes ami(e)s auteurs nous sommes victimes d’une envie irrépressible d’écrire. C’est un travail difficile qui prend énormément de temps et d’énergie pour arriver au point final: être lu ! On peut se lever en pleine nuit pour écrire un détail ou une idée, cela devient obsessionnel et nous ne pouvons nous arrêter.
Ma seule thérapie c’est partir sans crayon, papier ou ordinateur, juste un appareil photo avec lequel je fais des repérages de décors pour un prochain livre… Vous comprenez où j’en suis !
Vous dites que vous avez attrapé le virus de l'auto-édition. Racontez nous.
J’ai aussi attrapé un autre virus, celui de l’auto-édition. Il y a quelques années, suite à cette soif d’écrire des romans s’est posée la question : et maintenant que vais-je en faire ?
Aller frapper aux portes des maisons d’édition, envoyer mon manuscrit dans la nature sans, le plus souvent du temps, avoir une réponse ? Rester sans rien faire et attendre passivement, ce n’est pas mon truc !
Alors j’ai lu des articles, des blogs, interrogé des auteurs autoédités… Une évidence s’est imposée : je devais moi aussi m’autoéditer ! Amazon proposait un logiciel pratique, j’en ai profité et je n’ai aucun regret.
Après cette expérience fructueuse en ligne, j’ai décidé de traiter avec la plateforme française Booklis pour élargir mon audience vers les libraires. Les lecteurs auront le choix.
Le livre numérique, majoritaire sur le marché du livre à selon vous plusieurs avantages... Expliquez nous !
Le livre numérique a pris aujourd’hui prés de 20 % du marché total. Je pense que comme le livre audio c’est un commencement qui va s’accélérer avec notre façon de vivre.
Bien que je déplore l’absence de sensualité d’un écran par rapport à du broché il faut reconnaître que l’ebook dope les ventes avec deux avantages: offrir une livraison quasi immédiate sur son support numérique et des prix plus accessibles à nos budgets.
Comme beaucoup de vos confrères, nous allons nous rencontrer au 1er salon des autos éditées qui se tiend aujourd'hui à Marseille. Avec Bertrand Peillard vous êtes l'un des organisateurs. Combien d'auteurs sont présents et comment s'organise t-il ?
Dans ce premier Salon des autoédités, nous sommes une cinquantaine d’auteurs. Pratiquement tous les styles sont représentés du livre jeunesse au roman coquin en passant par les polars et la Fantasy.
En parallèle, des conférences, des ateliers d’écriture et une dictée publique animeront la journée. Tous les détails sont sur www.labelsud.fr
Comment vous est venue l'idée d'organiser ce 1er salon des auto-édités chez vous à Marseille ?
L’idée d’organiser ce premier salon des auteurs indépendants m’est venue en constatant que rien de tel n’existait en France. Soit le salon est réservé aux maisons d’édition reconnues soit il se formait un amalgame d’auteurs auto édités et d’édités dans des maisons d’édition inconnues…
Il fallait un signe fort pour mettre les autoédités sur le devant de la scène. À eux d’assumer cette position en rendant des œuvres parfaites tant dans leur texte que dans leur présentation.
De plus l’organiser dans notre ville était une nécessité, nous aimons Marseille et sommes satisfaits d’en faire le fer de lance de l’auto-édition.
Vous allez présenter 3 de vos romans qui sont "Recueil de nouvelles", "Qui veut tuer Enzo Fortezi?" et "Chicago River". Vous m'avez dit que vous n'aimez pas faire la promotion de vos écrits mais en quelques mots, pourquoi ce choix ?
En ce qui concerne les 3 titres que je vais dédicacer au salon, ils ont un fil conducteur en dehors des ailleurs où se déroulent la plupart des actions.
Ce fil c’est le renouveau, repartir à un certain âge pour une autre vie, un autre métier, remettre tout en cause, prendre des risques pour réussir ce virage.
Quels sont vos futurs projets ?
Mes projets : continuer à faire monter l’adrénaline avec de nouveaux challenges. Ce seront d’autres évènements liés à la culture, ici ou ailleurs dès 2020.
Que souhaitez vous dire pour terminer à vos lecteurs ?
Ce que j’aimerais dire à mes lecteurs, c’est un grand merci. Merci de me lire et de me prodiguer des encouragements…
Franck Esposito, au plaisir de vous croiser dans les allées du salon, je vous remercie !
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