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Photo du rédacteurFlorian Allain

Echange avec: Aymeric Janier / Auteur

Dernière mise à jour : 15 déc. 2019

Ce samedi, j'ai le plaisir de vous proposer un entretien avec Aymeric Janier, auteur du roman « L’Étoile d’Orion » publié le 16/09/2019 chez Béta Publisher !


Son premier roman « L’Étoile d’Orion », se situe au croisement de plusieurs univers: la géopolitique, l’Histoire, l’espionnage et la diplomatie. Tout cela se mélange pour former un cocktail détonant. 


➡️ Retrouvez ma chronique en cliquant ici


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Agent Aymeric Janier, avant de commencer cet entretien, je dois vous avertir que celui-ci est classé secret-défense.


Son contenu est de la plus haute importance et ce, au niveau mondial, car il concerne votre premier roman et ne doit pas être communiqué en dehors du cadre de l’Organisation. Vous voilà prévenu !


À présent, nous pouvons commencer...


Aymeric Janier, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
J’ai 38 ans. Je travaille comme journaliste au « Monde », où je suis entré en 2011, après diverses autres expériences dans la presse, notamment à Courrier international et à l’AFP.
Amoureux des livres et des mots depuis l’enfance, je nourris également une grande passion pour tout ce qui touche, de près ou de loin, à l’Histoire.
Avant d’être écrivain, vous êtes, depuis quelques années, l’auteur d’un blog de géopolitique intitulé « Relations internationales: États critiques ». Expliquez-nous ce choix ?
La géopolitique est un univers à la fois sombre et fascinant, qui m’a toujours attiré, peut-être en raison des nombreux mystères qu’il recèle. J’aime aller au fond des choses, comprendre la manière dont le monde fonctionne et évolue.
C’est un besoin viscéral, sans doute lié à mon métier de journaliste. D’où la création de ce blog, grâce auquel je peux disséquer, à mon modeste niveau, une infime partie de ce grand tout.
« L’Étoile d’Orion », votre premier roman, publié aux éditions Beta Publisher, a-t-il un rapport avec ce blog ?
Oui, bien sûr. Je savais de manière certaine que la géopolitique constituerait la pierre angulaire de mon premier roman. Mais il me fallait trouver une « porte d’entrée », un point d’ancrage original pour mon récit. J’ai finalement choisi les années 1980, car c’est une décennie charnière au niveau des relations internationales.
En effet, la guerre menée (et perdue) par les Soviétiques en Afghanistan représente, non seulement le prélude à la dislocation de l’URSS en 1991, mais aussi le catalyseur du djihadisme moderne.
Depuis la sortie du roman, le 16 septembre, d’aucuns se demandent : ce qui est décrit au fil des pages s’est-il réellement passé ? Dites-nous tout.
En écrivant ce livre, je voulais mêler le réel à la fiction, et amener le lecteur à s’interroger en permanence : cela s’est-il vraiment produit ou est-ce inventé de toutes pièces ? C’est aussi une manière de jouer avec l’Histoire et ses péripéties.
Dès le départ, j’instille le doute, avec « l’incident du 20 janvier 1986 ». Que s’est-il passé – ou non – ce jour-là ? Je laisse à chacun le soin de le découvrir en lisant le roman.
Au-delà de l’intrigue et de la thématique de votre ouvrage, qui sont originales, en quoi se distingue-t-il par rapport aux autres livres du même genre ?
Je pense que sa singularité tient au fait qu’il se situe au croisement de plusieurs univers : la géopolitique, l’Histoire, l’espionnage et la diplomatie. Tout cela se mélange pour former un cocktail détonant, du moins je l’espère.
« L’Étoile d’Orion » est votre premier roman publié. Quel est votre meilleur souvenir ?
Je vous répondrai sans hésitation: le jour où, pour la première fois, j’ai tenu mon roman dans mes mains. Ce fut un moment très spécial. Le fait de pouvoir toucher la couverture, feuilleter les pages m’a procuré un bonheur indescriptible que je n’oublierai pas de sitôt.
Vous êtes aussi un grand lecteur. Cela vous aide-t-il au quotidien dans votre écriture ?
Oui, le fait de lire beaucoup est assurément un avantage lorsque l’on aspire à devenir romancier. À mon sens, tout écrivain est d’abord et avant tout un lecteur passionné. Ce sont les deux faces d’une même pièce.
S’immerger dans les œuvres d’autrui permet de nourrir son inspiration, de stimuler sa créativité, mais aussi de trouver et d’affiner son propre style. Or, plus la palette d’un auteur est large, plus il pourra donner de la richesse à ses écrits, et donc du plaisir à ses lectrices et lecteurs potentiels.
Avez-vous des projets à nous faire partager pour les mois qui viennent ?
Mon nouveau projet d’écriture est très différent de « L’Étoile d’Orion ». Il s’agit d’une dystopie, dont l’action se déroule au Royaume-Uni, en 2100.
C’est un roman noir, très « orwellien ». J’ai terminé le « premier jet », mais, comme pour tout ouvrage, cela demande encore beaucoup de travail avant une éventuelle publication.
Pour finir, avez-vous un petit mot pour vos lecteurs ?
Je souhaiterais remercier celles et ceux qui m’ont déjà fait – ou me feront – le plaisir et l’honneur de me lire. Un livre ne vit que grâce à ses lecteurs.
J’aimerais aussi leur dire que « L’Étoile d’Orion » n’est que le début d’une aventure partagée qui, je l’espère, se poursuivra de longues années.
Aymeric Janier, merci pour cet échange et à bientôt...

Fin de communication !


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« L’Étoile d’Orion » publié le 16/09/2019 chez Béta Publisher

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